Le Bénin anciennement connu sous le nom de Dahomey, a été un point névralgique de la traite négrière. La ville de Ouidah, sur la côte, a été un port d’embarquement des esclaves.
A Ouidah, la Route des esclaves est un lieu de mémoire unique et exceptionnel. Située à quelques kilomètres de Cotonou, sur les rives béninoises du Golfe de Guinée, cette route fait revivre les derniers pas des 2 millions d’hommes, femmes et enfants qui ont été arrachés à leur pays et vendus, comme de la vulgaire marchandise, aux Européens.
Comme de nombeux afro-descendants, Akshamya Martial a renoué avec la terre de ses ancêtres, le Bénin. Chaque année, il sont des milliers d' Afro-descendants qui retrouvent ainsi leurs racines béninoises.
Un voyage à la fois spirituel, culturel et identitaire, souvent riche en émotions. Ces afro-descendants s’y installent et tentent de contribuer au développement du pays. Pourquoi ce choix ? Comment vivent-ils cette expérience ? Suivez le reportage de Rodrigue Guézodjè, notre correspondant à Cotonou dans cette émission spéciale.
Notre correspondant à New York, Jean-Claude Abalo est allé à la rencontre de Tanika Patrice Price, 49 ans, afro-descendante dont le parcours riche et inspirant reflète sa quête de redécouverte de ses origines africaines.
Le mouvement de retour des d'Afro descendants en Afriqueest aussi observé dans un pays comme le Cameroun. Ils sont nombeux à faire le voyage retour vers cette terre ancestrale. Un retour aux sources facilité par certaines initiatives notamment la maison pour afrodescendants de Yaoundé. Elisabeth Asen, notre correspondante à Yaoundé, a rencontré une afrodescendante qui nous parle de son expérience.
Plus de 10 mille Africains-américains, à l’instar du réalisateur Spike Lee, le producteur de musique Quincy Jones, l’ex-secrétaire d’Etat américaine Condoleezza Rice, ou le footballeur brésilien Vinicius Junior, auraient réussi à identifier leurs origines camerounaises grâce à des recherches ADN.
Quant au Ghana, il est devenu la destination préférée de ces afro-descendants à la recherche de leurs racines africaines. En 2000, le pays a adopté une loi relative au droit de résidence qui permet aux personnes d’ascendance africaine de demander et d’obtenir le droit de résidence permanente au Ghana. L'année 2019 a été déclaré « année du retour » pour les afro-descendants. Une façon de les inciter à revenir au Ghana. Et Plus de 1500 d'entre eux, en provenance surtout des Etats-Unis, seraient retournés au Ghana depuis 2019.
Le journaliste et écrivain franco-ivoirien, Serge Bilé, a vécu en Martinique pendant de longues années. Il s’intéresse beaucoup à la problématique du retour en Afrique des afro-descendants. Il a bien voulu répondre à nos questions.