Brexit, le jour J !
23 juin 2016Discours, débats, interviews, distributions de tracts ... les partisans du "IN" comme ceux du "OUT" n'ont pas ménagé leurs forces pour rallier les voix des électeurs. Ces derniers jours, ce sont surtout les arguments économiques qui ont dominé les discussions. Mardi, au cours d'un duel télévisé, Boris Johnson, ancien maire de Londres, qualifie l'Union européenne de "machine à détruire les boulots". En face, l'actuel maire de la capitale, Sadiq Khan, prédit, en cas de sortie, une baisse des échanges commerciaux et un affaiblissement de la monnaie nationale. A l'étranger, les principales institutions internationales comme le FMI ou l'OCDE ont également mis en garde contre des conséquences économiques graves en cas de sortie.
Souveraineté politique et immigration
La souveraineté politique et l'immigration ont constitué les deux autres grands thèmes de cette campagne, soucvent houleuse. Les partisans du Brexit affirment que quitter l'Union europénne, c'est retrouver son indépendance, par exemple en contrôlant les flux migratoires. Des flux migratoires qui, selon eux, pèsent sur les services publics et les salaires des employés britanniques. En face, on insiste sur l'importance de la main d'oeuvre étrangère pour l'économie tout en rappelant qu'en février dernier, Londres a négocié avec Bruxelles un accord spécifique sur la question.
A l'étranger, Bruxelles, Berlin, Paris mais aussi la Turquie, les Etats-Unis ou le Japon se sont prononcés, souvent avec force et pour différentes raisons, en faveur du maintien du Royaume Uni dans l'Union européenne. Quel que soit le résultat, tous espèrent aussi que le référendum britannique n'inspirera pas d'autres membres de l'UE.
A noter que le référendum se tient une semaine après le meurtre de Jo Cox, députée travailliste, assassinée en pleine rue probablement à cause de son engegement pro-européen. Les résultats du vote devraient être connus dès le 24 juin.