Le Forum centrafricain piétine à Brazzaville
22 juillet 2014La paix et la réconciliation, c'est pour atteindre ces objectifs que des représentants des milices Anti-Balaka et ex-Seleka, du gouvernement centrafricain, de la société civile et des pays voisins sont à Brazzaville. En organisant cette rencontre, il était principalement question de parvenir à un accord entre les groupes armés pour mettre un terme aux affrontements et violences.
Mais selon certaines sources, la Seleka a avancé l'option d'une partition du pays dans le cas où la médiation n'aboutirait pas. Toutefois à en croire le général Jean-Marie Michel Mokoko, chef de la Misca, la force de l'Union africaine, on n'en est pas encore là.
Quoi qu'il en soit sur place en Centrafrique, et plus précisément à Bambari, la situation reste toujours instable et les échos d'une éventuelle partition divisent. Du côté des Anti-Balakas, on se dit prêt à œuvrer pour la paix sans pour autant être disposé à faire n'importe quelle concession. Il s'agit donc à présent de parvenir à trouver un consensus, une tâche qui s'annonce compliquée.
La Seleka absente
Mardi, les délégués de l'ex-rébellion ne se sont pas présentés à la reprise des pourparlers. Du coup, les travaux des deux principaux ateliers, qui portent sur la cessation des hostilités et le désarmement des groupes armés, ont été suspendus. Selon diverses sources, les délégués de la Seleka seraient toujours en train d'étudier l'accord final de la conférence qu'ils ont reçu hier et dont la signature est prévue mercredi. La troisième commission, sur la poursuite du processus politique, était elle réunie à huis clos.