Réviser la constitution pour garder le pouvoir
11 juillet 2014Publicité
À trois semaines d'un sommet États-Unis/Afrique qui doit se tenir début août à Washington, la responsable américaine en charge de l'Afrique, Linda Thomas-Greenfield, a souligné la ferme opposition des États-Unis aux projets de révisions constitutionnelles en cours dans plusieurs pays du continent. Son argument : « l'Afrique a besoin d'institutions fortes et non d'hommes forts ». Un appel du pied aux dirigeants de la République démocratique du Congo, du Burkina Faso ou encore du Bénin, qui tentent ou sont en train de modifier la constitution de leur pays pour se maintenir au pouvoir. Écoutez à ce propos l'analyse de l'avocat nigérien Moussa Coulibaly, président de l'Association des barreaux de l'Afrique de l'Ouest.